En ce qui concerne les expérimentations, l’attention est orientée autour de l’écoute comme création d’un espace sonore, comme transversalité des pensées affectant l’atmosphère physique d’être ensemble, comme contamination possible de comportements n’ayant pas trait à une émotion reconnaissable. Il s’agit de lucidité du travail physique qui se joue dans l’espace au dedans/au dehors des corps et du travail minutieux par lequel cette activité s’exerce et s’affine progressivement. Le corps en états de performance active constante, les chevaux montrent une écoute et un relationnellement exceptionnellement attentif à cela. C’est à partir de ce travail d’états qui est possible de creuser, d’amorcer des pistes de travail intéressant et justes.

Le travail d’exercices spécifiques est principalement tourné vers ce qui est largement appelé l’équitation naturelle ou l’éducation du cheval à pied (où bien souvent c’est le cheval qui éduque la personne !). Il prend en compte l’aspect dominant que l’humain crée dans l’environnement où il se trouve et par conséquent la tendance qu’a un cheval, par nature animal de fuite, à se sentir contraint dans ces espaces. En choisissant de rester lucide à ce propos, tout le travail de la création d’un dialogue en mouvement avec le cheval est de préférence d’abord exploré/commencé/écouté dans les bases d’un entraînement à la corde SANS que la corde ne devienne un outil de contrainte pour arriver à un objectif mais dans le travail CONSTANT que la corde est le lien par lequel se matérialise éventuellement l’ensemble des tissus corporels et immatériels déjà en conversation.

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